Cet article fut écrit en avril 2019 et il m’est arrivé la même chose la nuit passée voici ce que j’avais écrit en 2019.
Il est 4h du matin, je n’arrive plus à dormir. J’ai un questionnement qui m’empêche de me laisser porter dans les bras de Morphée au lieu des bras de Josée. Suis-je à la bonne place? Cette question me revient constamment, je suis constamment dans le doute d’être au bon endroit au bon moment. Après quelques minutes de réflexion j’arrive à me confirmer que je suis à la bonne place. Pourquoi avoir ce questionnement régulièrement? En faisant une recherche ce matin, je me rends compte que plusieurs personnes sont comme moi, elles se remettent en question à des périodes différentes de leur vie.
Ce type de questionnement n’est pas juste professionnel, il peut être personnel soit dans son couple, l’implication bénévole, les causes que nous soutenons, etc. Je trouve important de se poser la question régulièrement, annuellement. Dans ma recherche, j’ai été impressionné de lire combien de gens, quand ils parlent de savoir s’ils sont à la bonne place, nous parlent d’un plan qu’ils se sont tracé pour leur vie. Régulièrement, à intervalles différents, ils revoient leur plan, ce qui leur permet de faire un certain bilan de leur vie, puis revoient leur stratégie et les actions à faire pour atteindre leurs buts personnels et professionnels.
Certains d’entre vous pourront se reconnaitre dans l’exemple que je vais donner. J’ai connu une personne qui n’osait jamais se poser ce genre de questions, parce qu’elle jouait à l’autruche. Elle ne préférait pas trop se poser cette question, car elle n’avait pas le courage d’y répondre et encore moins de changer sa situation. À cette personne, je lui ai demandé « Où aimerais-tu être dans 5 ans? ». Je l’ai déstabilisée. Mais je l’ai mise en confiance et je l’ai forcée à réfléchir sur son avenir, ses désirs, ses volontés, ses rêves.
Maintenant que sa réflexion fut faite, elle commença à construire son plan de vie, établir son échéancier, regarder les formations qu’elle doit suivre pour qu’elle puisse atteindre son objectif d’être à la place où elle se voit dans 5 ans.
Un jour j’ai entendu Cora Tsouflidou des restaurants Chez Cora Déjeuner dire la phrase suivante : « Dans la vie il ne manque pas d’abondance, ni d’opportunités. Ce dont il manque ce sont des gens capables de les saisir. » Relire cette phrase régulièrement nous force à être attentif à toutes les opportunités qui se présentent devant nous. Récemment, j’ai accepté de m’investir dans une nouvelle organisation pour aider des gens dans le besoin. J’ai pris action en faisant profiter les autres de mes compétences.
En terminant, pour répondre à la question, même s’il est tôt et que je ne suis pas le seul qui est debout car j’entends par la fenêtre des oiseaux qui nous annoncent une belle journée. Mon travail est d’être à la bonne place, mais vous devez du moins être convaincus qu’il sert à l’accomplissement de votre destin. Si vous arrivez à aligner vos choix professionnels et personnels avec votre vision, vos valeurs, vos principes, votre mission, votre conscience, alors seulement serez-vous en mesure de saisir les opportunités qui se présentent à vous et de ressentir le bonheur d’être au bon endroit au bon moment.
Soyez attentif, au cours des prochaines semaines, je vais vous annoncer une bonne nouvelle. Je vais offrir aux gens qui me suivent et qui s’abonnent à mon site de motivaction.coach une offre intéressante qui va permettre à certains d’entre eux de continuer leur développement personnel.
« Un bon leader encourage ses collaborateurs à lui dire ce qu’il doit savoir, et non pas ce qu’il veut entendre ». John C. Maxwell
Certains d’entre-vous se disent très bons à l’écoute des autres. Moi je suis la preuve vivante, que j’ai toujours pensé être meilleur pour écouter. Un jour, lors d’un exercice durant mes cours des clés de la sérénité, Robert Tessier nous faisait faire un exercice de se placer deux personnes ensemble et on appelait cet exercice le 15-15. Le concept de cet exercice était de laisser parler l’autre pendant 15 minutes sans l’interrompre et de seulement ouvrir grandes nos oreilles et l’écouter vraiment. Cet exercice m’a été très révélateur pour moi; j’ai compris, à ce moment, que je ne savais pas écouter. Après que la personne a terminé son temps, on inverse les rôles. Ce fut pour moi aussi difficile de parler pendant 15 minutes que d’écouter pendant 15 minutes. Je recommande aux gens qui voudront faire cet exercice de le faire avec une personne que l’on ne connaît pas, c’est plus facile. Et pour moi, c’est le meilleur exercice pour apprendre à connaître quelqu’un.
La théorie nous explique que pour qu’un leader ait du succès, il doit savoir écouter. Des fois, ce ne sont pas toujours des paroles que l’on entend, mais des signes ou des gestes que les gens font qui dénotent un certain problème à traiter. Personnellement, je n’avais pas une bonne écoute quand je me suis lancé dans le leadership. Pour m’aider à apprendre à mieux écouter j’ai fait des recherches sur internet et j’ai trouvé des pistes que j’ai mises en pratique.
Un des exercices que j’aime faire est de poser une question, laisser l’autre personne vider la question sans l’interrompre et de poser une deuxième question à partir de la réponse de la première question. Ce qui entame une discussion en mettant en premier plan l’écoute active.
De plus en plus aujourd’hui, nous parlons de l’écoute active, concept mis en évidence par Carl Roger, psychologue américain. Ce concept est fortement lié à l’expression des sentiments. Il trouve rapidement des applications dans le monde entrepreneurial et notamment dans les relations d’affaires. L’intérêt de cette pratique est de mettre en confiance l’autre, qui se sent compris et reconnu. Dans les relations d’affaires, on parle d’une relation gagnant/gagnant.
Pour pratiquer l’écoute active, il faut savoir écouter, et poser les bonnes questions. Il faut d’abord savoir se taire et ouvrir très grandes ses oreilles. Il faut être capable d’empathie, et avoir un bon sens de l’observation car souvent les non-dits sont très révélateurs. Je vous invite au cours des prochaines semaines, à porter une attention toute particulière à votre sens de l’écoute. Regardez les grands interviewers comment ils mènent leur rencontre avec des intervenants. Portez une attention particulière sur le genre de question qui leur sont posés.
En terminant, je vous demande de prendre le temps de vous analyser sur votre capacité d’écoute. Soyez honnête avec vous-même, puisque c’est seulement vous qui connaitrez le résultat de votre analyse.
Soyez attentif, au cours des prochaines semaines, je vais vous annoncer une bonne nouvelle. Je vais offrir aux gens qui me suivent et qui s’abonnent à mon site de motivaction.coach une offre intéressante qui va permettre à certains d’entre eux de continuer leur développement personnel.
En me levant ce matin durant ma période de réflexion matinale, j’ai eu un questionnement, sur la confiance en soi. Je pense que je n’ai pas de problème avec la confiance en moi mais, je dois admettre que des fois j’ai des doutes. En faisant des recherches sur la confiance en soi, j’ai trouvé multiples textes qui ont poussé m’a réflexion à vous écrire sur le sujet. Nous avons de la difficulté à nous faire confiance.
Vous avez tendance à manquer de confiance en vous? Vous ne dites pas spontanément « Je »? Vous employez souvent « on » pour parler de vous? C’est qu’au fond, vous avez l’impression de ne pas vous connaître véritablement. En revanche, il y a une chose dont vous êtes très conscient : c’est de votre peu de valeur, de vos carences, de vos défauts !
D’ailleurs, dès que quelqu’un vous adresse une critique, vous la recevez immédiatement de manière personnelle sans vous interroger sur son bien-fondé? Vous avez une facilité à penser que les autres sont meilleurs que vous et qu’ils ont toujours raisons?
Vous avez souvent du mal à donner votre avis et à exprimer vos sentiments, d’où votre difficulté à accepter les compliments et les remerciements? Prendre une décision est une expérience douloureuse : vous évitez donc de vous retrouver dans des situations qui exigent une résolution?
Avoir une confiance excessive n’est pas mieux Vous êtes tellement sûr(e) de vous que vous ne comprenez pas, par exemple, comment une personne ne peut pas saisir immédiatement ce que vous lui dites. Cette incompréhension est pour vous une source d’agacement, car vous êtes persuadé de détenir la meilleure solution. Vous êtes naturellement enclin à mettre en avant vos qualités et vos succès.
Normalement les personnes qui ont une confiance excessive sont dotées d’une autorité et d’un goût pour les défis, vous êtes conscient de l’influence que vous exercez autour de vous. On peut compter sur vous dans les situations difficiles, votre obstination est rassurante.
Une personne ayant une confiance excessive va accepter de se lancer dans des projets ou elle est certaine qu’elle va en retirer plus de positif qu’elle en aura investi.
Je crois que le mieux est d’avoir une confiance réaliste, de bien connaître nos forces, nos faiblesses. De savoir s’adapter aux événements de la vie sans se sentir insécurisé. Aussi, une fois que nous sommes conscients de nos qualités il faut apprendre à rire de nos défauts. Pour moi c’est le plus grand travail que j’ai à faire personnellement. Aussi, savoir reconnaître que l’on s’est trompé est pour moi une grande marque de confiance en soi. Reconnaître nos torts sans nous détruire pour autant. En terminant, je souhaite que vous puissiez répondre à cette question en réfléchissant sur le type de confiance que vous pensez détenir et comment vous pensez améliorer cette confiance en vous car, pour moi, c’est l’un des plus grands problèmes de l’humanité. Il m’est difficile de savoir quand j’ai acquis cette confiance réaliste qui m’habite, mais je sais une chose, mes lectures, mes recherches, mes relations avec les autres sont sûrement une suite logique de vouloir m’améliorer constamment toujours en voulant aider les autres. Je crois sincèrement qu’en aidant les autres on s’aide soi-même. Bonne réflexion sur la confiance.
Quand je veux parler de concentration, je pense au baseball. Ce sport que j’aime profondément m’a démontré, au plus loin de mes souvenirs), que ce sport est le summum de la concentration. De grands joueurs de baseball sont des spécialistes de la concentration; je pense à Tony Gwynn des Padres de San Diego, un des grands frappeurs du baseball majeur des 50 dernières années. Tony Gwynn adore frapper des balles, et s’y consacre à part entière. Même durant la saison morte, il se consacre entièrement à son art de bien frapper la balle. Il visionne des cassettes des matchs, il lit des livres sur l’art de frapper des balles.
Comment peut-on acquérir toute l’attention requise pour devenir un leader vraiment efficace? Selon moi, les clefs pour y parvenir sont la concentration et les priorités. Quand un leader connait ses priorités mais manque de concentration, il sait quoi faire mais ne parvient jamais à l’accomplir. S’il possède une bonne concentration mais n’a pas de priorité, il connaît alors le sommet sans réel progrès. Mais s’il exploite à la fois ses priorités et sa concentration, il a le potentiel de mener à bien de grandes choses. Une citation que je vais vous partager à laquelle je crois sincèrement « Si vous chassez deux lapins en même temps, ils s’échapperont tous les deux ». L’expérience démontre que si Tony Gwynn s’était concentré sur deux aspects du jeu au baseball, il n’aurait pas été le joueur qu’il a été.
Donc, la question importante est celle-ci : Sur quoi devriez-vous concentrer votre temps et votre énergie? Voici des pistes de solution : concentrez 70% de votre attention sur vos points forts, concentrez 25% de votre attention sur des choses nouvelles et concentrez 5% de votre attention sur vos faiblesses. Voici une recette importante que je veux mettre en application dès aujourd’hui. Prenez l’engagement de concentrer vos efforts sur la majorité de vos forces et vous vous sentirez beaucoup plus accomplis.
Identifiez vos points forts, sélectionnez-en 3 ou 4 sur lesquels vous allez investir 70% de votre temps. Soyez à l’affut de choses nouvelles, acceptez de sortir de votre zone de confort, regardez vos mentors évoluer, ne passez pas plus que de 25% de votre temps sur ces choses. Et en terminant, il vous restera 5% de votre temps à travailler vos points faibles, ce qui veut dire presque rien.
Le grand problème de la majorité de nos leaders est qu’ils consacrent énormément de temps à travailler leurs points faibles, pour espérer devenir de plus en plus compétents, mais pendant ce temps, il n’ont pas de reconnaissance, de fierté, de sentiment d’accomplissement de soi, parce qu’ils passent un temps fou à essayer de se développer de nouveaux talents. Malcolm Galdwell dit que pour devenir un expert, on doit investir un million d’heures dans une technique ou un nouvel apprentissage. Pour moi, j’aime mieux investir mon temps dans mes forces et de chercher des moyens ou de nouveaux outils pour être de plus en plus un expert. Alors mes amis, commencez à vous concentrer sur vos forces 70%, être attentif à des nouveautés 25% et en terminant vos faiblesses ne passez jamais plus que de 5% de votre temps sur vos points faibles. Alors à vos crayons et mettez-vous à l’action.
Article dans les Affaires de Olivier Schmouker publié le 23 juillet 2020
Au fond, qu’est-ce qu’un manager? C’est quelqu’un qui se trouve coincé entre l’arbre et l’écorce, ou si vous préférez, entre le marteau et l’enclume. Oui, c’est quelqu’un qui, quoi qu’il fasse, se trouve toujours au mauvais endroit, là où ça tape fort de toutes parts. Pas vrai?
Regardez un peu ça… De nos jours, il lui faut gérer le télétravail, composer avec des équipes matricielles, apprivoiser l’automatisation et l’intelligence artificielle (IA); il lui faut aussi gérer les employés difficiles, favoriser la conciliation travail-vie privée, recruter la perle rare; il lui faut encore amadouer la haute-direction, encourager l’innovation, simplifier le changement. Oui, il se doit de tout comprendre, de tout savoir, de tout faire, en visant – ça va de soi – des objectifs encore jamais atteints.
La question saute aux yeux : tout manager, aussi doué soit-il, est-il irrémédiablement voué à l’échec? (Comme le veut, d’ailleurs, le fameux principe de Peter…)
Le cabinet-conseil en ressources humaines Gallup a tenu à en avoir le coeur net. Il s’est lancé dans une gigantesque enquête auprès de 3 millions d’équipes. Oui, c’est bien ça, 3 millions d’équipes. Et il a regardé le niveau d’engagement de celles-ci, histoire de voir s’il y avait des points communs entre celles qui étaient les plus engagées, voire entre celles qui l’étaient le moins. Un travail de moine qui leur a permis de découvrir ceci:
> En général, les équipes de moins de 10 personnes ont les niveaux d’engagement les plus élevés, mais aussi les plus bas.
> Et moins une équipe compte de membres, plus elle est facilement influençable par le manager, dans un sens comme dans l’autre.
Qu’est-ce que ces deux points signifient? Que les managers ont une influence considérable sur l’équipe dont ils ont la responsabilité, si celle-ci compte moins d’une dizaine de membres. Une influence qui peut se révéler positive comme négative.
Le hic? C’est qu’une autre étude de Gallup a mis au jour le fait qu’en Amérique du Nord les managers sont… désengagés. Les deux tiers reconnaissent, sous le couvert de l’anonymat, qu’ils «ne se sentent pas engagés» ou qu’ils «se sentent activement désengagés» de leur travail. Et 79% d’entre eux avouent se sentir «épuisés» au moins une partie du temps au travail.
Ce n’est pas tout. Le désengagement des managers présente la particularité de se déverser en cascade sur les équipes dont ils ont la responsabilité. Et l’intensité de ce déferlement dépend en grande partie de deux facteurs: d’une part, le nombre de membres qui composent l’équipe; d’autre part, la compétence du manager.
L’étude de Gallup montre ainsi qu’«à mesure que le nombre de membres de l’équipe augmente, l’engagement du manager diminue». Autrement dit, plus un manager doit s’occuper d’une équipe nombreuse, plus il en arrache et plus il se désengage de son travail.
Cela étant, une nuance s’impose, à savoir que ce déclin de l’engagement n’est pas le même pour tous les managers. Certains de ces derniers parviennent à maintenir un niveau d’engagement élevé, même si l’on accroît la taille de leur équipe.
Comment cela se fait-il? L’étude s’est penchée sur ce point fort intéressant, et a découvert que les managers très engagés quelle que soit la taille de leur équipe présentaient cinq dénominateurs communs, soit cinq talents particuliers:
1. Motivation. La capacité à amener les autres à effectuer un travail exceptionnel.
2. Inspiration. La faculté de fixer des objectifs à la fois réalistes et audacieux ainsi que d’organiser les ressources de telle sorte que l’équipe puisse quotidiennement donner son 110%.
3. Bravoure. La capacité à inciter les autres à passer à l’action, à affronter l’adversité et à surmonter les obstacles.
4. Connexion. La faculté de nouer soi-même des liens riches et fructueux avec les membres de l’équipe, à permettre à ces derniers d’en nouer d’identiques entre eux et d’ainsi favoriser la collaboration au sein de toute l’équipe.
5. Analyse. La capacité à adopter une approche analytique de la stratégie et de la prise de décision.
C’est bien simple, les meilleurs managers maîtrisent tous ces cinq talents-là, qu’on peut résumer par l’acronyme MIBCA. C’est là la clé de leur succès. Talentueux sur ces points-là, ils se trouvent engagés comme personne dans leur travail, et cela se déverse en cascade sur les membres de leur équipe.
Afin de s’assurer de la véracité de cette trouvaille, une équipe d’experts de Gallup a procédé à différentes expériences auprès de 3.579 managers et de leurs équipes. Ce qui leur a permis de noter que:
– Le tiers des managers considérés étaient engagés dans leur travail.
– Parmi ce tiers-là, les managers qui avaient un niveau de maîtrise élevé des 5 talents affichaient globalement un degré d’engagement supérieur de 20 points de pourcentage, à 57%, à la moyenne des managers considérés. Un écart de 20 points, c’est, soulignons-le, considérable.
– Ces managers-là, les plus talentueux, maintenaient leur niveau élevé d’engagement quelle que fût la taille de leur équipe : quatre ou moins, cinq à neuf, 10 à 15, ou encore plus de 15.
– Les managers qui avaient une maîtrise «moyenne» ou «modérée» des cinq talents affichaient un niveau d’engagement élevé lorsqu’ils étaient à la tête d’une équipe de quatre membres ou moins, mais celui-ci se mettait à péricliter à mesure que grandissait la taille de leur équipe.
– Les managers qui avaient une maîtrise «faible» des cinq talents ne parvenaient tout bonnement pas à se sentir engagés dans leur travail, peu importe la taille de leur équipe.
On le voit bien, les cinq talents – motivation, inspiration, bravoure, connexion & analyse – font toute la différence. Si bien que le meilleur moyen de progresser en tant que manager, c’est de se mettre à cultiver chacun d’eux. Si bien que la meilleure chose à faire pour une entreprise, qu’il s’agisse d’une PME ou d’une multinationale, c’est de trouver le moyen de permettre à ses managers de cultiver harmonieusement ces cinq talents. Car cela aura un impact fou sur l’engagement des employés, et donc, sur leur performance. CQFD.
En passant, Stanislaw Jerzy Lec a dit dans ses Nouvelles pensées échevelées : «Souvent, le toit que les hommes ont au-dessus de leur tête les empêche de grandir».
Olivier Schmouker est chroniqueur et blogueur pour le journal Les affaires. Il est également conférencier ainsi que l’auteur du bestseller «11 choses que Mark Zuckerberg fait autrement», numéro 1 des ventes sur Amazon en 2016 dans la catégorie Livres d’affaires en français.»
Olivier a aussi travaillé en France pour des quotidiens (Ouest-France, Nord Éclair) et des chaînes de télévision (France 3, M6, Paris Première). Il a commencé sa carrière en signant des livres d’enquête — La face cachée de Greenpeace (Albin Michel) et Bienvenue aux partis (L’Archipel) — qui recouraient à la technique journalistique de l’infiltration. Il a obtenu à Paris ses diplômes en journalisme et en sciences économiques.
Le plus souvent possible, il voyage (Finlande, Chypre, Maroc, Brésil…), se plonge dans des essais philosophiques et fait le fou avec sa femme et ses deux garçons.
J’ai retrouvé un texte que j’avais distribué en 2016, les dernières déclarations de Steve Jobs. Ces dernières paroles sont pleines de sens ; comment un homme, qui arrive à la fin de sa vie, trouve encore la force de laisser un tel message. Pour moi, c’est une grande leçon d’humilité.
« J’ai atteint le sommet du succès dans les affaires. Aux yeux des autres, ma vie a été le symbole du succès. Toutefois, en dehors du travail, j’ai eu peu de joie. Enfin, ma richesse n’est rien de plus qu’un fait dans lequel je me suis habitué ». Une prise de conscience qui laisse perplexe certaines personnes qui pensent que l’argent apporte le bonheur.
« En ce moment, allongé sur le lit d’hôpital et me rappelant toute ma vie, je me rends compte que tous les éloges et toutes les richesses dont j’étais si fier, ont été transformés en quelque chose d’insignifiant devant la mort imminente. Dans l’obscurité, quand je regarde les feux verts de l’équipement de la respiration artificielle et que j’entends le bourdonnement de ses sons mécaniques, je peux sentir le souffle de la proximité de la mort qui m’attend ». La santé est la plus grande richesse que nous avons.
« C’est seulement maintenant que je comprends, une fois qu’on a accumulé assez d’argent pour le reste de sa vie, que nous devons poursuivre d’autres objectifs qui ne sont pas liés à la richesse. Dieu nous a formé d’une manière que nous pouvons sentir l’amour dans le cœur de chacun de nous, et pas les illusions construites par la célébrité ou l’argent que j’ai gagné, je ne peux pas les emmener avec moi. Je ne peux emporter avec moi que les souvenirs qui ont été renforcés par l’amour ». Dans le dernier droit de la vie, la seule chose que nous laisseront seront des souvenirs autant pour nous que pour ceux qui restent.
La vie est la vraie richesse qui vous suivra, qui vous accompagnera et vous donnera la force et la lumière pour aller de l’avant. L’amour peut voyager à des milliers de kilomètres et c’est ainsi. La vie n’a pas de limites. Prends action et fais de ton mieux pour atteindre les objectifs que tu souhaites atteindre. Tout est dans ton cœur et dans tes mains.
Quel est le lit le plus cher du monde ? Le lit d’hôpital.
« Vous, si vous avez de l’argent, vous pouvez engager quelqu’un pour conduire votre voiture, mais on ne peut pas embaucher quelqu’un pour prendre sa maladie. Les choses matérielles perdues peuvent se retrouver. Mais il y a une chose que vous ne pouvez jamais trouver quand on perd sa vie ».
« Quelle que soit l’étape de ta vie dans laquelle tu te trouves en ce moment, au final, nous allons devoir affronter le jour où le rideau tombera. Faites un trésor de l’amour pour votre famille, de l’amour pour votre mari ou femme, de l’amour pour vos amis… Que chacun agisse avec amour et occupez-vous de votre prochain. »
Pour moi, cet homme laisse un message inspirant de ne pas perdre son temps à remettre à plus tard et à poser des actions concrètes dans le but d’atteindre ses objectifs.
Aujourd’hui je reprend ce texte que j’ai écrit en 2016, je crois qu’il est applicable je pourrais changer l’année et ce serait comme-ci j’aurais vécu ça la fin semaine dernière.
En mai 2016, Josée et moi avons été passées la fin de semaine de Dollard ou de la Reine selon vos convictions, à Québec. Mon épouse à sentis le besoin que j’avais de prendre une pause. Les dernières semaines de mars et d’avril 2016 ont été difficiles pour l’homme que je suis. Depuis ces quelques temps j’étais confronté à mes peurs mais pour les dépasser il faut prendre les situations une après les autres et les régler. Facile à dire mais étant un homme qui croit fondamentalement au bien et qui essaie de le faire tout le temps, je me dis souvent que rien n’arrive pour rien dans la vie.
Mon texte d’aujourd’hui est plus basé sur la réalité de notre fin de semaine de mai 2016, ou nous avons rencontré des gens extraordinaires, quand on dit des fois que des gens sont à la bonne place, mais là je vais pouvoir dire que j’en ai rencontré. Des serveurs, un concierge d’hôtel des gens à l’accueil et à l’entretien, certains diront que c’est leur travail et je vous répondrais vous avez raison. Mais je suis certains qu’il vous est arrivé de rencontré des gens dans des occasions ou votre échange se terminait par « il devrait changer de job». D’autres diront, nous avons été chanceux mais je crois sincèrement que nous avons rencontré des gens professionnels qui veulent être les meilleurs dans leur travail.
Cela m’a ramener une annonce de télé ou une famille fortuné composé de père, mère et fils qui se promenait en voiture de luxe et le père demande au fils ce qu’il veut faire plus tard. Le père s’attendait que son fils lui réponde un emploi très rémunérateur, mais quelle surprise, il venait de passer près d’un camion de vidange et le fils lui répond vidangeur. Le père déboussoler mais pas démunis lui répondit soit le meilleur vidangeur. Voici ce que mon voyage à Québec de 2016 m’a appris et m’a fait remémorer des choses que l’on apprend dans sa vie. Peu importe le travail que tu fais, le poste que tu acceptes, l’implication que tu donnes, soit le meilleur dans cette fonction.
Avec mes nombreuses occupations et ma volonté d’être le meilleur dans les fonctions que j’accepte, des fois il faut réaliser que nous avons des limites. Je crois sincèrement que nous acceptons des postes qu’ils soient bénévoles ou rémunérer parce que nous avons de l’intérêt pour ces fonctions. Sommes-nous au courant de tous ce que cela implique d’occuper ces postes, pas toujours, mais une chose est certaine, nous devons répondre aux attentes des gens qui dépendent de nous. Selon moi le principe du mentorat demeure un outil intéressant pour nous permettre de devenir le meilleur dans les postes que l’on accepte.
Ayant vécu cette expérience d’être mentoré et aussi d’être mentor, je peux vous assurer que c’est une expérience qui nous fait grandir comme être humain. Je vous invite à vous trouver des mentors avec lesquels vous pourrez échanger et discuter pour devenir les meilleurs dans vos fonctions. Bonne recherche.
Nous sommes tous à la recherche de l’équilibre dans nos vies. Personne n’est à l’abris d’un déraillement. J’en suis le plus bel exemple. Quand je m’implique dans une cause je m’y mets de toute mon âme. Je ne regarde pas le temps que j’y mets, je suis inconscient des choses que je tasse. Beaucoup de gens à qui je dis une tâche, un dossier, une chose à la fois rient de moi car ce sont souvent des femmes qui, elles, ont l’habitude de gérer plusieurs dossiers en même temps. Suis-je le seul à vivre ça ?
Eh bien non. Après plusieurs discussions, je me suis rendu compte que plusieurs de mes connaissances vivaient la même problématique. Alors j’ai décidé de faire une petite recherche sur le sujet et voici ce que j’ai découvert.
La recherche a désormais prouvé que vous ne pouvez, en aucun cas, faire plusieurs tâches à la fois, c’est-à-dire vous concentrer consciemment sur plus d’une chose en même temps ; et si vous tentez de le faire, cela affecte considérablement vos performances.
Si votre tête est votre unique système de classement, vous forcerez votre cerveau à travailler en multitâches, ce qui est psychologiquement impossible, en plus d’être une terrible source de stress. Cependant, si vous avez instauré des pratiques pour mettre en attente des éléments, votre attention peut se transférer totalement d’un élément au suivant et retourner à un autre dossier. Comment arrivons-nous à changer notre centre d’attention d’un sujet à l’autre ?
Ce que mes recherches m’ont appris c’est que l’être humain a besoin de changer de dossier quand un sujet lui demande de faire des choses qu’il aime moins. La grande erreur que nous faisons tous, les dossiers sur lesquels nous avons le moins d’intérêts sont les dossiers qui traînent le plus longtemps sur nos bureaux. Il faut apprendre à se connaître pour savoir à quelle période de la journée nous sommes le plus productifs, et prioriser durant cette période où nous sommes performants les dossiers sur lesquels notre intérêt est moindre. Lors d’une prochaine infolettre, je vous parlerai d’une méthode que je tente de mettre en place pour m’aider à trouver un équilibre dans ma vie.
Souvent, les gens qui nous entourent viennent changer nos priorités en nous demandant notre avis, notre expertise, etc. Ces moments d’interruption qui nous arrivent nous obligent à faire un arrêt dans le travail que nous faisons actuellement. Il y a quelques années, j’avais donné comme directive que si ma porte de bureau est fermée, cela signifie de ne pas me déranger pour rien sauf une urgence. Je me suis rendu compte que pour tous et chacun le mot urgence ne veut pas dire la même chose.
En définitive, pour savoir si vous devez suspendre votre tâche présente au profit d’une autre, il vous faudra avoir une conception claire de toutes les casquettes que vous portez. La seule façon d’y arriver est d’évaluer votre vie matérielle de façon réfléchie en fonction de multiples responsabilités.
Pour moi, l’équilibre est de prendre du temps pour moi selon mes besoins personnels au moment présent ou j’en sens le besoin. Je comprends que cette définition ne puisse s’appliquer à tous les gens. Je vous invite à trouver votre équilibre personnel et professionnel, mais surtout mettez-vous en action.
Nous sommes tous à la recherche de l’équilibre dans nos vies. Personne n’est à l’abris d’un déraillement. J’en suis le plus bel exemple. Quand je m’implique dans une cause je m’y mets de toute mon âme. Je ne regarde pas le temps que j’y mets, je suis inconscient des choses que je tasse. Beaucoup de gens à qui je dis une tâche, un dossier, une chose à la fois rient de moi car ce sont souvent des femmes qui, elles, ont l’habitude de gérer plusieurs dossiers en même temps. Suis-je le seul à vivre ça ?
Eh bien non. Après plusieurs discussions, je me suis rendu compte que plusieurs de mes connaissances vivaient la même problématique. Alors j’ai décidé de faire une petite recherche sur le sujet et voici ce que j’ai découvert.
La recherche a désormais prouvé que vous ne pouvez, en aucun cas, faire plusieurs tâches à la fois, c’est-à-dire vous concentrer consciemment sur plus d’une chose en même temps ; et si vous tentez de le faire, cela affecte considérablement vos performances.
Si votre tête est votre unique système de classement, vous forcerez votre cerveau à travailler en multitâches, ce qui est psychologiquement impossible, en plus d’être une terrible source de stress. Cependant, si vous avez instauré des pratiques pour mettre en attente des éléments, votre attention peut se transférer totalement d’un élément au suivant et retourner à un autre dossier. Comment arrivons-nous à changer notre centre d’attention d’un sujet à l’autre ?
Ce que mes recherches m’ont appris c’est que l’être humain a besoin de changer de dossier quand un sujet lui demande de faire des choses qu’il aime moins. La grande erreur que nous faisons tous, les dossiers sur lesquels nous avons le moins d’intérêts sont les dossiers qui traînent le plus longtemps sur nos bureaux. Il faut apprendre à se connaître pour savoir à quelle période de la journée nous sommes le plus productifs, et prioriser durant cette période où nous sommes performants les dossiers sur lesquels notre intérêt est moindre. Lors d’une prochaine infolettre, je vous parlerai d’une méthode que je tente de mettre en place pour m’aider à trouver un équilibre dans ma vie.
Souvent, les gens qui nous entourent viennent changer nos priorités en nous demandant notre avis, notre expertise, etc. Ces moments d’interruption qui nous arrivent nous obligent à faire un arrêt dans le travail que nous faisons actuellement. Il y a quelques années, j’avais donné comme directive que si ma porte de bureau est fermée, cela signifie de ne pas me déranger pour rien sauf une urgence. Je me suis rendu compte que pour tous et chacun le mot urgence ne veut pas dire la même chose.
En définitive, pour savoir si vous devez suspendre votre tâche présente au profit d’une autre, il vous faudra avoir une conception claire de toutes les casquettes que vous portez. La seule façon d’y arriver est d’évaluer votre vie matérielle de façon réfléchie en fonction de multiples responsabilités.
Pour moi, l’équilibre est de prendre du temps pour moi selon mes besoins personnels au moment présent ou j’en sens le besoin. Je comprends que cette définition ne puisse s’appliquer à tous les gens. Je vous invite à trouver votre équilibre personnel et professionnel, mais surtout mettez-vous en action.
« Personne n’a jamais été honoré pour ce qu’il a reçu. Chaque distinction honorifique est une récompense pour ce que l’on donne.» Calvin Coolidge, 30e président américain.
Aujourd’hui je me fais un plaisir immense de vous parler de générosité. Nous connaissons tous des gens généreux dans notre entourage. Quand vous songez à des gens généreux, pensez-vous à des philanthropes, Bill Gates, Jean Coutu, la famille Chagnon ou à des gens qui donne de leur temps pour une cause, ou à des gens qui se déshabillerais pour en habiller d’autres. Vous voyez pour chacun d’entre nous la générosité à divers visages. La générosité est une qualité que nous avons tous mais à divers niveaux, pour certains cela se reflète par du temps, d’autres de l’argent. Mais pour moi la vraie générosité est dans l’action de donner. Peut importe ce que l’on donne, nous devons le faire sans attente.
Souvent les gens pensent que nos leaders ne sont pas des gens généreux, pour moi la générosité est une qualité essentielle pour un leader. La véritable générosité n’est pas un événement occasionnel. Elle vient du cœur et elle s’imprègne chaque aspect d’un leader. Pour moi la générosité débute par la reconnaissance de tout ce que vous avez. Il est difficile pour une personne généreuse quand elle n’est pas satisfaite de ce qu’elle a. Aussi les personnes généreuses, font passer les gens en premier. La générosité exige de faire passer les autres en premier, la valeur d’un leader ne se mesure pas au nombre de personne qui sont à son service mais au nombre de personne qu’il sert.
Les gens généreux ne se laissent pas contrôler par le désir de posséder des biens. John Maxwell dit « si vous voulez être maitre de votre cœur, ne laissez pas les biens vous possédez. » Si vous concentrez toute votre attention à faire de l’argent, vous êtes matérialiste. Si vous essayez de faire de l’argent, et n’y parvenez pas vous êtes un perdant. Pourquoi ne pas possédez seulement ce que nous avons besoin. Aujourd’hui la générosité est une qualité essentielle, de bien des leaders.
La seule manière de conserver une attitude de générosité est de prendre l’habitude de donner; votre temps, votre attention, votre argent et vos ressources. Posons-nous la question, sommes-nous des leaders généreux? Cherchons-nous constamment des nouvelles façons de manifester je notre générosité. Depuis plusieurs années, j’aide des personnes à atteindre leur objectif. L’aide que je leur offre est simplement de croire en leur possibilité. Ce que la générosité m’a démontré personnellement est la satisfaction de voir des gens atteindre leur rêve. J’ai été souvent surpris de ressentir des sentiments aussi importants que la personne que j’accompagnais dans l’atteinte de son objectif. Je pense que ces sensations que je ressens, le sont par la générosité de mon implication dans l’accompagnement de la personne que j’aide.
En terminant, prenez conscience de ce que la générosité peut vous apportez. Robert Tessier (les clés de la sérénité) m’a appris une grande vérité, si tu ne donnes rien tu ne recevras rien. Donne de l’argent tu va recevoir de l’argent, donne du mépris tu vas recevoir du mépris. Alors à partir d’aujourd’hui, prenez action en donnant de l’amour et vous recevrez de l’amour. Je suis certains que si le monde développait de la générosité le monde s’en porterais mieux. Soyez des leaders généreux.