
En tant que personne ayant des responsabilités envers d’autres, vous en devez pas fuir les choses déplaisantes. Il fait partie de votre rôle de reconnaître ce qui n’est pas agréable et surtout d’indiquer aux autres pourquoi ces points sont néanmoins significatifs et importants. Ce faisant, essayez de vous connecter à la perception de l’autre personne.
Pour bien faire face à la musique, tout gestionnaire doit connaître la composition de son équipe. Chaque personne faisant partie d’un équipe, à des qualités et des défauts, mais principalement elle a un profil de motivation, qui fait que cette personne se démarque des autres. Pour avoir une équipe qui performe, le gestionnaire doit bien connaître les raisons qui les motivent.
L’idée de cet article m’est venue suite à la lecture du livre « Libérer la motivation, avec la théorie de l’autodétermination » de Jacques Forest, Anja Van den Broeckm, Hermina Van Coillie et Marcus B, Mueller.
La théorie de l’autodétermination (TAD).
Pour bien connaître notre monde lorsque vous êtes gestionnaire, les auteurs ont regroupé les profils selon une combinaison de plusieurs motivations différentes. Dans sa forme la plus simple, l’analyse des profils permet de distinguer quatre types d’individus;
Les « désireux », ou « motivés autonomes » font leur travail parce qu’ils le veulent sincèrement. Il trouve que leur emploi a du sens et ils sont heureux de le faire. Ils obtiennent un score élevé pour la motivation autonome et un score faible pour la motivation contrôlée. Nous avons tous dans nos organisations ce type d’employé, que vous n’avez pas besoin de motiver tous les matins, pour que ces tâches soient effectuées. Souvent ces personnes sont couvent les gens qui vont vous proposer de nouvelles façons de faire pour améliorer l’efficience au travail.
Les « obligés » ou « motivations contrôlées » font leur travail parce qu’ils doivent ou parce qu’ils se sentent obligés de le faire. Ils fournissent des efforts parce que les autres s’y attendent (contrainte externe) ou par obligation envers eux même (contrainte interne). Ils obtiennent un score élevé pour la motivation contrôlée et un score faible pour la motivation autonome. Certains des membres de votre organisation sont de ce type de profils. Ce sont souvent des gens que nous avons de la difficulté à bien connaître leur motivation. On se pose souvent la question, quelles sont les raisons pour lesquelles ils continuent de travailler au sein de votre organisation. Ce sont souvent des personnes aussitôt qu’il arrive une embûche qu’elle soit petit ou majeur, se démotive. On réalise qu’elle a une perte de motivation. Il faut continuellement les encourager et trouver de nouvelle motivation pour qu’elles performent et se sentent apprécier par ces collègues.
Les « hautement motivés » accomplissent leurs objectifs parce qu’ils doivent et veulent le faire. Ils obtiennent un score élevé pour les motivations autonome et contrôlée. Ces personnes qui ont ce profils, sont des gens que tout gestionnaire recherche. Avoir des personnes de ce type, permet d’aspirer à tout gestionnaire que les délais et les objectifs seront atteints.
Les « non motivés », évidemment, obtiennent un faible score à la fois par les motivations autonomes et contrôlées. Ces types de personnes sont les plus difficiles à motiver, car le gestionnaire doit constamment trouver des idées pour motiver ces personnes. Et il est très difficile de trouver les bonnes motivations au bon moment pour ce type de profil.
Lorsqu’on demande aux gestionnaires quel type de personnes ils préfèrent, on constate que chaque fois que la majorité opte pour le groupe de personne « hautement motivés.» Plus il y a de sortes de motivation, mieux c’est. Quelques-uns optent pour les « désireux ». Peu choisissent les « obligés ». Tout le monde veut des gens motivés dans son équipe et la plupart semblent penser que la coercition, externe et interne n’est pas le meilleur moyen de motiver les gens.
Depuis la pandémie, plusieurs personnes ont changé leur motivation au travail. Il y a de multiples raisons de ces changements, la venue du télétravail a été un élément affectant la motivation des employées. Le retour sur leur lieu de travail a démotivé les employés, qui ont apprécié les avantages que procurent les télétravaux. Aussi durant cette pandémie, le contact humain entre collègue a été mis à l’épreuve. Le manque de socialisation a fait en sorte que nous réalisons qu’il a une carence importante dans les relations humaines au niveau de socialiser entre collègues. Il est bien évident que peu importe les outils technologiques mis en place (Zoom, Teams) ne remplacera jamais les échanges personnels que nous avons lors des pauses ou près de la machine à café.
Si vous voulez que les gens aient des résultats optimaux, qu’ils se sentent bien et qu’ils s’engagent vraiment, il est préférable de vous concentrer sur leur motivation autonome. À l’inverse, en mettant les autres sous pression pour qu’ils accomplissent certaines tâches, on fait tout pour qu’ils cherchent des moyens pour s’y soustraire, ou que cela engendre des conséquences encore pires.
Chaque gestionnaire se pose continuellement ce genre de questions;
– Comment peut-on augmenter le bon type de motivation?
- Comment peut-on diminuer les types de motivations, moins efficaces?
- Comment faire pour m’assurer d’avoir des employés toujours hautement motivés?
Toutes les réponses sont bonnes, il faut s’assurer que le gestionnaire puisse s’assurer que les employés qu’ils recrutent représentent bien ces besoins. Il est difficile pour un gestionnaire de s’assurer du genre de motivation qu’il aura à transmettre à ces employés.
Pour bien faire face à la musique, une équipe doit être composée de divers types de profils de motivation. Mais je pense qu’il faut que le gestionnaire ait confiance en ces collègues avec lesquelles ils traverseront les épreuves qui seront sur leur chemin.
Pour bien terminer, dans mon article, je veux rendre hommage à une amie, Pierre-André Jacob qui m’a appris une grande vérité que je mets en pratique tous les jours: Tout ce que tu fais face s’efface, et tout ce que tu fuis te suit. Alors, mettez en pratique cette pensée, ne fuyez plus les situations qui vous rendent inconfortable, car elles vous suivront, mais faites-y face et elles s’effaceront.
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