Le followership

Je termine un chapitre du livre de Gérard Filion, titré De quoi sont faits nos leaders, et à la fin de chaque chapitre il y a un avis d’expert. En voici deux qui m’ont interpellé. Le pouvoir, je peux l’imposer. Je suis le chef, je décide de ce que qu’on va faire. Le leadership, c’est plus subtil. Les gens vont accepter de me suivre. Je suis le leader à tes yeux parce que tu acceptes de me suivre. Pour cette raison-là c’est plus puissant, mais, en même temps, c’est plus fragile.

On voit le leadership comme une qualité, une quête à atteindre à tout prix. Pourtant, si on n’était que des leaders, ça ne marcherait pas! Ça prend des followers, des gens qui vont accepter de suivre. Cette dynamique-là est ce qui va mener au succès.

Le followership, c’est le pouvoir des membres de l’équipe du leader. On étudie de plus en plus le pouvoir de ces gens-là, leurs caractéristiques, parce que ça a une incidence sur le leader. Il est difficile de « leader » si nous sommes seul sur une ile déserte. Ça prend des gens à  « leader », ça prend des followers, ça prend des employés autour de nous, si on veut être un leader.

Le mot followers est très particulier, même un peu péjoratif. Je pense que l’on doit donner du prestige à ce titre.  Dans la vie, nous sommes tous les followers de quelqu’un ou de quelque chose.  Moi je suis le follower de mes petites-filles; elles me font faire n’importe quoi. Pour elles,  je suis prêt à les suivre partout.  Elles ont un leadership impressionnant pour leur âge. Combien sont ceux d’entre vous qui vivent la même problématique ? Certains me diront que ce n’est pas la même chose et vous avez surement raison. 

Dans mes expériences personnelles, pour que le followership se développe, il faut que les followers soient motivés par une amélioration de leurs connaissances et de leurs compétences en suivant le leader. Je ne veux pas utiliser le mot français de follower parce que pour moi cela ne représente pas la force et l’utilité des gens qui occupent ces fonctions.  Pour moi, le followership est un style de leadership à un autre niveau.  Si on réalise pour qu’un leader ait du succès, il faut des gens sous lui qui le suivent et qui sont des alliés à l’atteinte de l’objectif.  J’espère qu’en lisant cet article, vous comprendrez qu’il n’a rien de dévalorisant d’être un follower.  Comme dit plus haut, nous sommes tous des followers de quelque chose.

Je regarde au niveau des sports professionnels : le niveau du coach (leader) et les joueurs (followers) est un bel exemple pour que vous compreniez ce que je veux démontrer par mon article.  L’autre image est celle que j’utilise souvent, un bon chef d’orchestre avec des musiciens pourris ne donneront pas un bon concert.  Un chef bon d’orchestre (leader) avec de bons musiciens (followers) vont donner un excellent concert. Alors voilà pourquoi pour moi les followers sont les personnes les plus importantes pour un leader.  Sans ces gens, oubliez l’atteinte du succès.

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