Quelle période vivons-nous actuellement! Quelqu’un m’aurait dit que je vivrais le confinement durant ma vie. Je ne l’aurais pas cru. Mais il est bien évident qu’aujourd’hui tout va vite. Le virus se déplace tellement vite qu’il a contaminé le monde en quelques semaines. Il nous a forcé à transformer nos vies, notre travail, nos rencontres sociales. Comment arrivons-nous à nous adapter à cette transformation ? La peur d’attraper ce virus nous fait accepter tout. Ce matin, je veux que nous prenions conscience que l’être humain peut s’adapter à tout, lorsque la peur est présente.
Sans la peur, nous n’aurions jamais accepté tous ces changements dans nos vies. En lisant un passage du Dr. Wayne D. Dyers dans son livre « Il faut le croire pour le voir », le premier chapitre parle de la transformation. Il décortique pour ses lecteurs le mot transformation. Dans le milieu du mot, il y a forme, c’est un terme qui décrit votre physique, poids, grandeur. Il est précédé d’un préfixe trans qui signifie « au-delà », « au-dessus » ou encore « par-dessus ». Lorsque que l’on place ce préfixe devant le mot forme on obtient transforme. En ajoutant le mot action qui signifie résultat, on obtient le mot transformation. Selon Dyers, ce mot désigne « aller au-delà de sa forme actuelle ».

Selon moi, quand l’être humain est poussé au-delà de ses limites, il peut démontrer une force de caractère méconnue. Pourquoi disons-nous que pour l’être humain, il doit atteindre le fond du baril avant de remonter. Certains vous diront il ne peut aller plus creux. Durant cette période de descente que nous vivons, nous devons apprendre à vivre avec de nouvelles réalités, des peurs, des inquiétudes. Ce dernier mot est, pour moi, le plus important parce que nos inquiétudes apportent souvent de l’anxiété. Ce mal de la décennie touche de plus en plus de gens et de plus en plus jeunes. Je vous demande de faire attention à cela car pour moi certains adultes transforment leurs enfants en leur transmettant leur anxiété d’adulte dans leur petite tête d’enfant.
Nous, les parents, nous sommes les modèles de nos enfants. Dans cette période où on nous demande de nous transformer, comment nous relèverons-nous de cette expérience ? Oui ! Pour moi, cette période de confinement est une expérience que la vie m’envoie. Si vous êtes comme moi, vous avez une liste de vos rêves. Je n’avais pas sur cette liste la volonté de vivre une quarantaine, maintenant voilà c’est fait, c’est coché. Ces expériences que la vie met sur notre chemin, on a le devoir de nous apprendre toujours un peu plus sur nous. On doit trouver de nouvelles façons de nous occuper, de découvrir de nouvelles passions. Mais pour moi, çà nous oblige à nous retrouver en couple ou comme parent. Imaginez tous ces moments privilégiés que vous vivez avec votre conjointe, conjoint ou vos enfants. Je vous recommande de tous les mémoriser et de vous construire une boîte à souvenirs. Car pour moi, actuellement, malgré la technologie de l’ordinateur qui me permet de voir mes enfants et petits-enfants sur l’écran, çà ne comble pas la joie et le bonheur que j’ai de les serrer dans mes bras. Je vis actuellement une petite tristesse qui sera comblée un jour car tout cela va finir et alors ils ne le savent pas mais je suis transformé d’un besoin d’amour et de tendresse à leur égard.