
Le texte de ce matin vient de ma dernière lecture du livre d’Annick Trépanier, qui s’intitule Diriger avec courage, manager avec coeur. Cette consultante, conférencière et formatrice, accompagne les cadres et les dirigeants dans le développement de leur fonctions de gestion et de leur courage managérial.
Voici le texte que j’ai reproduit intégralement car je pense qu’il faut le lire en entier pour bien comprendre que nous sommes des leaders imparfait et baisser nos attentes que nous nous fixons personnellement;
J’ai récemment trouvé le modèle de gestion le plus facile à exercer: celui de rester moi-même et d’être émotionnellement branchée!
Après plus d’un dizaine d’années comme manager d’équipe, j’ai compris qu’il suffit d’être authentique, même si on se sait imparfait. C’est grâce à cette intelligence émotionnelle qu’on m’a sélectionnée en entrevue, et c’est certainement ce que mes tests psychométriques ont démontré. Alors, pourquoi m’efforcer de jouer un rôle?
Il m’aura tout de même fallu passer par un modèle épuisant de gestion avant de comprendre! Je croyais, à tort, que les gens attendaient de moi que je connaisse la solution à tous leurs problèmes, la réponse à toutes leurs questions, que je sois toujours « parfaite »! J’ai donc d’abord essayé de jouer le rôle de madame-la-boss-sait-tout-et-solutionne-tout! Et … j’ai déçu tout le monde, y compris moi-même.
Jusqu’au jour ou une employée clé (que j’appréciais énormément) m’a dit » je ne te demande pas de me trouver la solution, mais seulement de m’écouter! » C’est à ce moment que j’ai pris conscience que cette action (simple) de « juste » écouter… était pour moi très difficile à faire!
Je devais lâcher prise sur la performance… et « seulement » écouter… lui poser les questions pertinentes pour éclairer et lui permettre de cheminer dans sa réflexion (à haute voix). Ou encore, accepter qu’elle souhaite y parvenir sans moi…
À la lumière de mes expériences de mes tests psychométriques (!), de mes lectures et du travail de cheminement que j’ai effectuer sur moi, j’ai réalisé que d’exercer son courage émotionnel, celui qui permet d’être soi (vulnérable, authentique, empathique et résilient), amène la réelle possibilité d’être un manager aux dimensions humaines et bienveillantes. « Qui se connaît soi-même connaît aussi les autres », disait Montaigne.
Au lien d’inculquer un modèle de perfection et de « je sais tout » (mais je ne dors plus la nuit!), il me suffisait de discuter avec mes équipes et de faire entièrement confiance en leur capacité de solutionner leur impasses! Des phrases telles que « voici la solution, voilà comment nous allons procéder » sont devenues « Qu’attendez vous de moi? Puis-je vous aider? Réfléchissons ensemble: quelles sont vos solutions? » Toutes ces phrases qui impliquent et considèrent l’autre!
L’utilisation du potentiel humain et notre rôle de leader exigent qu’on valorise et encourage l’autonomisation des individus autour de nous. Être un leader imparfait permet aussi à nos collaborateurs d’essayer, de prendre des initiatives, de se tromper, de demander de l’aide, d’avouer leur impasses et de souhaiter nous aider à résoudre les nôtres!
De plus, être un leader imparfait favorise du même coup l’approche collaborative.
Après la lecture de ce texte, je vous encourage à acquérir ce livre et le lire en entier, vous aller comprendre le titre. Cette auteure ne parle pas à travers son chapeau, elle m’a fait comprendre plusieurs choses. Malgré mon âge, on ne doit jamais cesser d’appendre, pour devenir un meilleur leader ou une meilleure personne. Merci Annick Trépanier.

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